Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 26 mai 2025 à 11h05
Qualifiés pour le dernier carré de l’Euro U17, les Bleuets sont en confiance, et leur sélectionneur Lionel Rouxel aussi. Place maintenant à la récupération, avant une demi-finale qui pourrait se jouer contre la Belgique ou l’Italie.
Une première phase au plus que parfait. Ou presque. En quête d’un premier sacre continental depuis celui de leurs prédécesseurs Warren Zaïre-Emery, Désiré Doué ou encore Mathys Tel en 2022, les U17 tricolores ont bien négocié la phase de groupes de l’Euro de leur catégorie, organisé du 19 mai au 1er juin. Sans toutefois réaliser un carton plein. Larges vainqueurs de l’Allemagne en ouverture de la compétition (3-0), ils ont ensuite été contraints au match nul par le Portugal (0-0), vice-champion d’Europe en titre.
Mais dimanche, ils n’ont fait qu’une bouchée de leurs hôtes albanais (4-0), avec notamment un doublé du Stéphanois Djylian N’Guessan, qui avait déjà marqué face aux Allemands. Les voilà donc assurés de terminer à la première place du groupe A, grâce à une meilleure différence de buts que les Portugais (+7 contre +5), et donc de disputer les demi-finales, programmées jeudi prochain, a priori contre la Belgique ou l’Italie, qui s’affrontent lundi soir.
« Cet Euro va se jouer sur le physique »
« On a fait ce qu’il fallait mais je savais que cela serait dur face à une équipe d’Albanie courageuse, repliée et combative. Il fallait être vigilants sur nos pertes de balle, on a été deux-trois fois en difficulté d’ailleurs. Mais on a été efficace, bien équilibré, on a bien attaqué. Le premier contrat est rempli, on passe à la deuxième semaine », savoure le sélectionneur Lionel Rouxel, interrogé par la FFF.
L’objectif est désormais de « bien récupérer, et savourer. On va tout faire pour être prêt jeudi prochain, en mobilisant toutes les forces. Cet Euro va se jouer sur le physique. On a quatre jours, dont un qui va vraiment être consacré à la récupération », poursuit l’ancien Guingampais, pour qui « la grande satisfaction est d’avoir pris zéro but en trois matches, il faut continuer, ne pas se relâcher. On gagne une compétition en prenant peu de buts mais il faut aussi garder ce que l’on sait bien faire. » Avant de conclure en évoquant son « gros regret », la blessure du latéral droit parisien David Boly, victime d’une luxation à l’épaule.
