On attendait les Pays-Bas ou l’Ukraine, ce sera finalement le Danemark. L’équipe de France Espoirs affrontera les Scandinaves dimanche (18h) à Presov, à l’est de la Slovaquie, en quart de finale de l’Euro Espoirs pour tenter de se hisser dans le dernier carré.
Reversés dans le groupe D avec les Néerlandais, les Ukrainiens et la Finlande, les Danois ont terminé en tête de leur poule, invaincus, grâce à deux victoires sur les deux favoris, avant un match nul sans enjeu, face aux Finlandais.
Inconstants lors des éliminatoires pour l’Euro slovaque, les Scandinaves se sont donc révélés lors de la phase de groupes, notamment grâce à leur puissance de feu en attaque, symbolisée par leurs deux avants-centres, la révélation William Osula et la confirmation Conrad Harder.
« Un objectif commun »
Inconnu du grand public, Osula, 21 ans, n’a pu que se contenter de miettes cette saison à Newcastle où il est arrivé en début d’année. Mais il dévoile l’étendue de son talent pendant cet Euro, lui qui a déjà été l’auteur de trois buts et deux passes décisives lors des deux premières rencontres avant d’être ménagé face à la Finlande.
Il sera un des dangers à surveiller pour les Bleuets, tout comme Conrad Harder, auteur d’un doublé face à la Finlande.
Face à ces menaces, la France veut miser sur sa force collective, née des péripéties qui ont émaillé sa préparation pour l’Euro.
Gérald Baticle conforté
Privé d’une quinzaine de joueurs sur lesquels il comptait pour le tournoi, Gérald Baticle a bâti un groupe à la hâte, sans véritable tête d’affiche, mais très homogène, un groupe qui s’est fixé l’objectif d’être champion d’Europe, même dans l’adversité.
« Il y a chez eux un objectif commun, acquiesce le sélectionneur, et quelque part, une union sacrée qui leur permet d’aller loin dans l’expression d’une joie collective, comme après la victoire face à la Géorgie ».
« Fier » et conforté par sa prolongation jusqu’en 2027, officialisée vendredi, Gérald Baticle estime que son groupe a atteint un « premier objectif » en sortant de la phase de poules. Le tournoi serait pleinement réussi en cas de qualification pour les demi-finales, où les Bleuets affronteraient l’Allemagne, favorite, ou l’Italie. « On est la France, on est là pour soulever le trophée à la fin du tournoi » a de son côté lancé le Strasbourgeois Ismaël Doukouré.