Malgré de nombreux forfaits, dont ceux des meilleures marqueuses des Bleues aux Jeux de Paris – Gabby Williams et Marine Johannès – qui ont dû privilégier leur carrière en WNBA, elles espéraient bien mieux et faisaient même partie des favorites à la victoire finale. Au lieu de cela, elles se sont effondrées en deux rencontres, contre l’Espagne (64-654) puis l’Italie, qui de son côté glane sa première médaille dans un Euro depuis 1995.
La détresse de Marieme Badiane qui voit les Italiennes fêter une médaille pour la première fois depuis 30 ans.
Aris Messinis/AFP
À la peine en attaque
Les Bleues ont connu d’entrée une petite finale bien difficile, malmenées par des Transalpines qui n’étaient pas passées loin de faire tomber le champion d’Europe belge en demies. Victimes de l’efficacité de Cecilia Zandalasini (20 points), les Françaises se trouvaient aussi à la peine en attaque. En panne d’adresse à trois points contre l’Espagne, elles n’ont surtout pas retrouvé la solution dans ce domaine pendant la rencontre (2/20).
La situation a continué à mal tourner au retour des vestiaires quand les Italiennes, à la faveur d’un 8-2 inscrit en quelques minutes, se sont donné 12 points d’écart. Plus agressives en défense, les vice-championnes olympiques ont bien tenté de sonner la révolte mais accumulaient les déchets, avec seulement 10 points inscrits dans le troisième quart, insuffisant pour espérer se rapprocher.
Surtout quand l’Italie, bien que davantage contrôlée, a retrouvé de l’air à l’aide d’un tir primé de Martina Fassina à un peu plus de cinq minutes du terme. Les Bleues s’étaient alors employées pour revenir à trois points. Migna Touré a par ailleurs terminé meilleure marqueuse avec 13 unités. En repassant peu de temps au-dessus de la barre des + 10, elles ont définitivement validé leur exploit. Et mis les Françaises à terre.