Si vous apercevez sur les vidéos des Bleues à l’entraînement une petite tête brune qui joue avec un ballon au bord du terrain, ne vous en étonnez pas, il s’agit d’Anaë, la fille de Constance Picaud, âgée d’un an. La gardienne de l’équipe de France, tout comme la milieu Amel Majri avec sa fille de trois ans Myriam, a pu faire le déplacement jusqu’en Suisse presque en famille.
Depuis 2023, la FFF prend en charge le déplacement, l’hébergement et la restauration d’un accompagnant ainsi que de l’enfant jusqu‘à ses 3 ans. Constance Picaud a ainsi fait venir sa compagne, Océane, tandis que c’est une nounou qui s’occupe de la fille d’ Amel Majri. « Pour moi c’est vraiment essentiel. Là, si on fait le compte, on peut être parti, si on va jusqu’au bout, pour plus de 40 jours avec la préparation incluse. Je l’avoue en toute transparence, ça aurait été beaucoup trop compliqué », a admis la gardienne numéro 2 des Bleues en conférence de presse.
Ici pour s’entraîner malgré leurs enfants
« Mentalement, ça fait du bien », pour Amel Majri, qui avoue être « rassurée » de savoir sa fille pas trop loin d’elle. « Tout est fait en sorte pour que nous, on soit dans les meilleures conditions », et la présence de leurs enfants leur est indispensable. « Quand je retrouve ma fille, ça me fait du bien. […] Quand les séances d’entraînement sont dures, on est contente », décrit la milieu de terrain.
Pas question pour autant de bouleverser l’organisation et l’équilibre du groupe, insiste Constance Picaud : « Je suis là pour l’équipe de France , je suis là pour m’entraîner. […] Simplement, quand il y a une ou deux heures de libre, je me permets de les voir et de passer du temps avec elles dans notre hôtel et sans déranger le groupe »
Une présence qui profite à toutes
Il n’y a pas que les mamans qui profitent de la présence des deux filles des joueuses, et de celle de Sabrina Viguier, adjointe de Laurent Bonadei, qui bénéficie du même protocole. « C’est vrai que c’est appréciable et ça nous change un peu de notre quotidien. Avoir des petits bouts, c’est toujours cool. Quand on arrive en bas, on entend des petits cris, des petits rires, c’est cool », confie Pauline Peyraud-Magnin.
Sa numéro 2 rebondit : « J’ai la sensation que les filles apprécient et ça donne une idée d’oxygène en dehors des entraînements. » « C’est une bouffée de bonheur parce qu’en plus elle a tout le temps le sourire », conclut la troisième gardienne Justine Lerond.