Un plafond de verre. Après des 4es places au Mondial 2011 et aux Jeux olympiques 2012, la question était de savoir quand l’équipe de France décrocherait sa première médaille internationale. Sauf que… la suite a été une succession de désillusion avec un résultat quasiment toujours similaire : le quart de finale. L’Euro 2022 a été une belle exception, à reproduire cette année.
Coupe du monde 2015, 2019, 2023, Jeux olympiques 2016, 2024, Championnats d’Europe 2009, 2013, 2017… Toutes ces compétitions se sont arrêtées au même moment pour les Bleues. Au stade frustrant des quarts de finale. Après avoir mis bien des années à réussir à se qualifier pour la phase finale de l’Euro, la France a enchaîné trois éliminations consécutives au premier tour, en 1997, 2001 et 2005. Puis trois sorties en quart. Dont l’une particulièrement douloureuse en 2013, aux tirs au but contre le Danemark. Avant de réussir, enfin, à percer ce plafond en 2022 , durant le mandat de Corinne Diacre.
Espagne, Allemagne, Angleterre… et France ?
Cette dernière édition a été celle de tous les records pour les Françaises, qui ont marqué 10 buts, dont 5 contre la seule Italie dans un succès fleuve, et sont parvenues à écarter les Pays-Bas, tenants du titre, en match à élimination directe pour réaliser leur meilleur résultat.
Une chose est certaine, si l’Espagne est favorite, et pourrait se dresser sur la route de la France en demie, les Bleues peuvent faire quelque chose. Leur dynamique récente est bonne et l’effectif, comme toujours, de grande qualité. Alors que l’Angleterre a la pression d’un titre à défendre, les Allemandes celle d’une coupe à enfin récupérer et que la Suède a déjà fait preuve de fragilité face aux Tricolores, une place dans le dernier carré ne semble pas impossible à atteindre. Laurent Bonadei refuse en tout cas toute étiquette de favori. Ce qui n’empêche pas l’ambition. « Si on doit être le meilleur des challengers, il n’y a pas de problème. »