au bout du suspense, la Belgique conserve son titre à l’Euro en renversant l’Espagne

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Menées de 12 points à trois minutes du terme, les Belges sont revenues de nulle part pour arracher le titre.

Au bout du suspense, miraculée, la Belgique a confirmé sa domination sur la scène européenne en remportant son deuxième titre de championne d’Europe de basket consécutif, dimanche face à l’Espagne (67-65). Les «Belgian Cats», favorites à leur propre succession, ont confirmé leur statut à l’issue d’une rencontre folle où elles ont pris les devants dans les dernières secondes.

Encore menées d’un point à l’entrée des dix dernières secondes, elles ont été sauvées par Antonia Delaere, qui a intercepté la balle pour aller inscrire le panier de la gagne. L’arrière de 30 ans n’en est pas à son coup d’essai, puisqu’elle avait déjà été décisive en demi-finale, en marquant un tir primé qui avait alors permis d’éliminer l’Italie.

Coup de massue pour la Roja

Un miracle pour les Belges, un coup de massue pour les Espagnoles, qui comptaient encore 10 unités d’avance à moins de trois minutes du terme. Emmenée par une nouvelle génération en Grèce, avec six joueuses qui n’avaient jamais disputé de compétition avec l’équipe senior, la Roja faisait office d’outsider. Elle a finalement laissé échapper de très peu son premier titre depuis 2019, et sa revanche dans cette finale identique à celle d’il y a deux ans.

«On a montré beaucoup de choses durant cette compétition, alors qu’on a construit cette équipe en quelques semaines», a salué la très expérimentée Alba Torrens, «cette médaille a beaucoup de valeur». Il s’agit à l’inverse d’un triomphe pour la Belgique, emmenée depuis janvier par l’Américain Mike Thibault, plusieurs fois titré outre-atlantique, et qui a mené la sélection à un deuxième trophée dans son histoire.

«Cette équipe est unique. C’est un petit pays, qui n’a pas le réservoir de talent qu’il peut y avoir aux États-Unis, voire en Espagne ou en France, a-t-il expliqué, mais il y a un esprit de camaraderie qu’il est difficile à reproduire partout». Dans cet Euro, il a notamment pu compter sur un effectif au complet, dont la star Emma Meesseman, qui a encore été récompensée de la distinction de MVP de la compétition. «J’ai disputé beaucoup de matches dans ma carrière, a admis la joueuse de 32 ans, mais je ne suis pas sûre d’avoir connu une telle rencontre auparavant. C’est un bon rappel de ne jamais abandonner».

Le podium a été complété dimanche par l’Italie, tombeuse plus tôt dans la journée de la France (69-54). Les Italiennes ont décroché leur première médaille depuis 1995 après avoir dominé les vice-championnes olympiques.



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