L’Euro féminin débute mercredi 2 juillet en Suisse, c’est la première fois que ce pays accueille la compétition. Seize nations se sont qualifiées. Elles sont réparties en quatre poules, et les deux premières équipes de chaque groupe accéderont aux quarts de finale. Pour la première fois, il n’y aura pas de petite finale pour la troisième place.
Le premier match, mercredi à 18 heures, opposera l’Islande à la Finlande. L’équipe de France rentrera en lice samedi 5 juillet à 21 heures face à l’Angleterre, la sélection qui a remporté le dernier Euro, en 2022. Objectif pour les Bleues, dépasser le stade des demi-finales où elles s’étaient arrêtées lors de la dernière édition. Et espérer glaner un premier titre majeur le 27 juillet prochain.
Tous les matchs à suivre en clair
Le groupe TF1 a acheté les droits des 31 matchs de cet Euro et douze rencontres ont été revendues à France Télévisions. La compétition sera ainsi retransmise intégralement en clair.
Pour les trois premiers matchs des Bleues, rendez-vous sur TF1 pour France-Angleterre (5 juillet, 21 heures), sur France 2 pour France-pays de Galles (9 juillet, 21 heures) et sur l’une des chaînes du groupe TF1 pour France-Pays-Bas (13 juillet, 21 heures).
Des Bleues en confiance
La sélection tricolore enchaîne les bons résultats depuis que Laurent Bonadei en a pris les rênes. L’ancien adjoint d’Hervé Renard lui a succédé en août 2024, après l’échec des Jeux Olympiques de Paris où la France s’est arrêtée en quart de finale.
En 2025, les Bleues restent sur huit victoires consécutives. Le 27 juin, lors du dernier match de préparation face au Brésil, les coéquipières de Pauline Peyraud-Magnin se sont fait surprendre dès l’entame (0-2 à la 12e minute). Mais elles ont su renverser la balance, notamment grâce à un doublé de la parisienne Grâce Geyoro, et ont fini par l’emporter (3-2).
À noter la non-sélection des légendes Wendie Renard, 164 matchs avec les Bleues, et Eugénie Le Sommer, meilleure buteuse de l’équipe de France (94) et joueuse la plus sélectionnée (200 matchs disputés en tricolore).
Un parcours difficile pour les Françaises
Les Bleues sont dans un groupe relevé, avec une entrée dans le tournoi face à l’Angleterre (5 juillet, 21 heures). The Lionesses sont championnes d’Europe en titre (2022), finaliste de la dernière Coupe du monde en 2023, et 5e du classement Fifa.
Les Bleues, 10e de ce classement, devraient facilement se défaire du pays de Galles (9 juillet, 21 heures) qui participe pour la première fois à un tournoi majeur. Mais les Françaises devront se méfier des Pays-Bas (13 juillet, 21 heures), classée 11e équipe mondiale par la Fifa.
Le parcours des Bleues pourrait se corser lors dès les quarts de finale, où elles risquent d’affronter l’Allemagne, finaliste de l’Euro en 2022 et troisième des Jeux de Paris, ou la Suède, demi-finaliste du dernier Euro et 6e du classement Fifa.
L’Espagne grande favorite
Outre l’Angleterre et l’Allemagne, une sélection apparaît comme la grande favorite de cet Euro : l’Espagne. Gagnante du dernier mondial en 2023, de la Ligue des Nations face à la France en 2024, et demi-finaliste des Jeux de Paris l’été dernier, La Roja impressionne par son talent. Une équipe menée notamment par deux doubles ballons d’or, Alexia Putellas (2021 et 2022) et Aitana Bonmatí (2023 et 2024).
L’équipe espagnole cherche quant à elle à confirmer, comme le confie Olga Carmona, l’unique buteuse de la finale du mondial 2023. « Championnes du monde, c’est une fierté mais aussi une responsabilité, assure la joueuse transférée mi-juin au Paris Saint-Germain. Tout le monde nous considère comme les favorites de l’Euro, mais nous gardons la tête froide », conclut-elle.
Des stades suisses bien garnis
Pour cet Euro, 22 des 31 affiches affichent déjà complet. Au total, la Suisse a vendu plus de 600 000 billets sur les 670 000 disponibles. Un record qui efface celui qu’avait établi l’Angleterre, hôte du tournoi en 2022. Plus d’un tiers des places ont été achetées par des étrangers, dont 17 000 par des Français.
Sept des huit stades sont parvenus à remplir leurs tribunes. Il n’y a qu’à Genève où il reste beaucoup de places, notamment pour les matchs de poules Danemark-Suède et Portugal-Italie. Même si la plupart des stades seront remplis, La Tribune de Genève rapporte que l’Euro 2025, comme ses prédécesseurs, sera déficitaire de « 20 à 25 millions d’euros », comme l’a affirmé Nadine Kessler, sous-directrice football féminin de l’UEFA.