Croatie – France
Quatre matchs, quatre victoires et une première place : l’équipe de France masculine réalise un sans-faute, pour le moment, dans ces qualifications à l’Euro. Mais il lui reste encore un succès à aller chercher, de préférence en Croatie dès ce vendredi 21 février 2025, pour valider son ticket.
Trois mois après deux rencontres bien négociées face à Chypre – nation hôte déjà qualifiée avec la Lettonie, la Finlande et la Pologne – pour les débuts de Frédéric Fauthoux à la tête des Bleus, ce rendez-vous n’aura, sur le papier, rien d’aisé.
« Un gros piège » dans « une sacrée salle »
Au menu ? Une équipe croate dos au mur (3e, 2V, 2D), éliminée en cas de revers, le tout dans une salle Jazine à Zadar où le public ne sera pas tendre avec les visiteurs. « Clairement, c’est un gros piège, confirme le Monégasque Petr Cornelie. C’est une sacrée salle, il ne sera pas facile d’y gagner et ils l’ont choisie pour ça. »
« Oui le contexte est compliqué, mais il le sera pour les Croates aussi car cela peut se retourner contre l’équipe qui accueille ces ambiances-là, rappelle Fauthoux. Et il y a beaucoup de joueurs qui ont l’habitude de jouer dans ces contextes difficiles, notamment en Euroligue, contre le Partizan, l’Olympiacos… »
Sans Fournier, Poirier ni Hoard
Car, contrairement au mois de novembre, le sélectionneur pourra compter sur certains pensionnaires d’Euroligue – mais pas de NBA – pour renforcer son effectif. Parmi lesquels Isaïa Cordinier, Elie Okobo, Matthew Strazel, Theo Maledon ou encore Neal Sako, qui pourrait étrenner sa première cape en bleu. En revanche, pas d’Evan Fournier (raisons personnelles), ni de Vincent Poirier ou Jaylen Hoard, blessés, et qui ont fait l’impasse après avoir été appelés en premier lieu.
« On a la chance d’avoir un vivier important. On a des joueurs derrière qui sont capables de les remplacer. Ils vont faire le travail, j’en suis persuadé », assure Andrew Albicy.
Depuis le début du stage lundi du côté de Nanterre, « on continue à renforcer la grosse identité de l’équipe de France, qui est d’être présent défensivement, c’est le plus facile à mettre en place », énumère Frédéric Fauthoux, « et trouver des automatismes pas encore acquis. On joue beaucoup. Et on commence à préparer les joueurs dans les têtes pour faire un gros match ».
La Bosnie pour finir
En cas de contre-performance vendredi, les Bleus aborderont avec un peu plus de pression le dernier match contre la Bosnie-Herzégovine, lundi 24 février, à Orléans.
Deux défaites pourraient néanmoins suffire si les Français n’étaient pas devancés à la différence particulière par les Croates et les Bosniens (en cas d’égalité). Mais les Bleus préféreraient éviter ce genre de calculs.
Ce vendredi 21 février 2025 à 20 h. En direct sur DAZN.
France – Bosnie-Herzégovine, lundi 24 février, à 21 h, au CO’Met d’Orléans.
