les Bleues en outsiders derrière les favorites l’Espagne, l’Angleterre et l’Allemagne

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L’équipe de France féminine, qui n’a toujours pas remporté de titre majeur, se positionne en « outsider » de l’Euro 2025, qui débute ce mercredi 2 juillet 2025 en Suisse. « On n’a pas gagné de trophée encore et tant qu’on n’a rien remporté, on ne peut pas être considéré comme favori », a expliqué le sélectionneur des Bleues, Laurent Bonadei, mercredi dernier à Clairefontaine.

Pour son premier grand tournoi à la tête des Tricolores après avoir été adjoint d’Hervé Renard lors de la Coupe du monde en 2023 (élimination en quart de finale) et lors des JO de Paris (élimination au même stade), Laurent Bonadei a fait le choix fort de ne pas convoquer les joueuses emblématiques Wendie Renard (34 ans), Eugénie Le Sommer (36 ans) et Kenza Dali (33 ans). « Le groupe a été remanié à peu près d’un tiers : ce vent de fraîcheur peut apporter un plus », a poursuivi le coach des Bleues.

À l’inverse, il a préféré convoquer des jeunes joueuses comme les défenseures Alice Sombath (21 ans, OL Lyonnes), Thiniba Samoura (21 ans, PSG), Lou Bogaert (21 ans, PFC) et Melwenn N’Dongala (20 ans, PFC) et rappeler des joueuses non convoquées aux JO comme les attaquantes Clara Mateo (PFC) , Melvine Malard (Manchester United), Kelly Gago (Everton) et la milieu Oriane Jean-François (Chelsea).

Groupe le plus difficile

« Je me suis dit qu’il était temps d’opérer cette transition, je me devais de penser à l’instant présent et à l’avenir, pour que cette équipe puisse progresser », a insisté le sélectionneur, qui mise sur un jeu de possession porté vers l’attaque et un fort pressing.

Mais la tâche sera ardue pour ce groupe, qui a hérité de la poule la plus difficile, avec le Pays de Galles, les Pays-Bas, vice-champion du monde en 2019, et l’Angleterre, vainqueur sortant. Mais les Néerlandaises connaissent une période creuse (quart de finale du dernier Euro, absentes des Jeux 2024), et les Anglaises sont fragilisées par l’absence de trois cadres (Mary Earps, Millie Bright et Fran Kirby).

Pour l’attaquante des Bleues, Delphine Cascarino, « toutes les nations progressent ». « Ce sera une très belle compétition, la plus dure dans le foot parce que le niveau entre les équipes est assez resserré », a-t-elle confié, tout en assurant que les joueuses étaient « prêtes », surtout après avoir renversé le Brésil vendredi en match amical (3-2).

L’Espagne vise le doublé Mondial-Euro

Un léger doute provient de l’infirmerie : la capitaine Mbock est touchée au mollet depuis une semaine. Forfait vendredi, elle a couru lundi matin et a retouché un peu le ballon à l’écart du groupe, a indiqué une source proche de l’encadrement, confirmant une information de L’Équipe. Selma Bacha (cuisse) et Amel Majri (mollet) viennent de reprendre l’entraînement après plusieurs jours de repos.

Dans les autres groupes figurent les deux autres nations favorites. Éliminées en demi-finale des JO, les championnes du monde espagnoles veulent faire le doublé Mondial-Euro. Mais elles devront certainement se passer en début de tournoi de la meilleure joueuse du monde, Aitana Bonmati, victime d’une méningite virale. Après avoir été hospitalisée quelques jours, la meneuse de jeu a rejoint sa sélection lundi dans la soirée en Suisse.

L’Allemagne, portée notamment par Giulia Gwinn, reste une grande nation, sacrée huit fois championne d’Europe et médaillée de bronze lors des JO. Elle est de loin la nation la plus titrée dans la compétition mais n’a plus rien gagné depuis 2013.

En direct sur France Télévisions, TF1 et TMC.



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