Football. Au Pays basque, les Bleues cherchent un nouveau souffle collectif avant l’Euro

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Loin du château de Clairefontaine, l’équipe de France féminine a entamé sur la côte basque, sa préparation pour l’Euro 2025 en Suisse (2 au 27 juillet). Installées à Anglet jusqu’à ce dimanche 15 juin, les joueuses convoquées par le sélectionneur Laurent Bonadei apprennent, pour certaines, à se connaître, tant l’effectif a été rajeuni depuis son arrivée.

Choix fort du coach : Eugénie Le Sommer, Wendie Renard et Kenza Dali ont été écartées. Des cadres dont le leadership pourrait manquer. Ce stage au Pays basque, à trois semaines de la compétition, vise d’abord à souder le groupe. Ensemble, les Bleues ont affronté les pentes de la Rhune lors d’une randonnée de deux heures, réputée dans la région. Footings le long de l’océan, exercices sur la plage et initiation au surf complètent un programme qui doit renforcer la cohésion, sans pour autant ressembler à des vacances.

Leadership

Parmi les plus expérimentées, la gardienne de la Juventus, Pauline Peyraud-Magnin et ses 64 sélections, fait figure de leader. À 33 ans, elle est désormais la doyenne du groupe. Elle insiste cependant sur le partage des responsabilités : « C’est à la hauteur de tout le monde. Il n’y en a pas forcément une plus que l’autre. »

Il faudra tout de même accompagner les nouvelles, à l’image d’Alice Sombath. La joueuse de l’OL Lyonnes, 21 ans et seulement deux sélections, disputera sa toute première compétition sous le maillot bleu. « J’ai été très bien accueillie, d’autant plus que je connais pas mal de joueuses avec qui je suis en club », assure-t-elle, avant d’être interrompue par les moqueries bienveillantes de Marie-Antoinette Katoto, sa partenaire en équipe de France… et désormais en club.

Grace Geyoro, la joueuse du Paris Saint-Germain, lors d’une séance d’autographes à Anglet.


Grace Geyoro, la joueuse du Paris Saint-Germain, lors d’une séance d’autographes à Anglet.

Michel Hiribarren/SO

Sous le soleil du Pays basque, les Bleues montent en puissance physiquement et soignent aussi leur lien avec le public. À Anglet, elles ont partagé un moment chaleureux avec des jeunes licenciées de plusieurs clubs locaux, lors d’un entraînement ponctué de dédicaces et de selfies.

Objectif finale

Il faudra d’ailleurs puiser dans les encouragements des supporters pour réaliser une performance à l’Euro. L’équipe de France figure parmi les prétendantes au titre, après un parcours parfait en Ligue des Nations. « Je préfère le statut d’outsider, parce qu’on ne s’attend pas à nous », nuance Pauline Peyraud-Magnin. La doyenne des Bleues ne manque pour autant pas d’ambition : « On ne peut pas partir dans un tournoi et se dire qu’on ne va pas arriver en finale. Et on veut aller chercher ce premier titre. »

Je préfère dire qu’on a un statut d’outsider, parce qu’on ne s’attend pas vraiment à nous.

Sur leur chemin, les Bleues croiseront l’Angleterre dès leur premier match, dans une poule relevée où figurent également les Pays-Bas et le pays de Galles. Un groupe qui rassemble les deux derniers vainqueurs de la compétition. Mais pour décrocher le premier titre, l’Équipe de France féminine devra battre les meilleures.

La suite de la préparation

Ce dimanche, les Bleues mettront un terme à leur stage au Pays basque pour retrouver Clairefontaine. La suite de leur préparation sera rythmée par des matchs amicaux, contre la Belgique, le 20 juin à Valenciennes, puis face au Brésil, le 27 juin à Grenoble.



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