Euro féminin 2025. « Je plains les défenseures qui vont défendre contre elle » : Cascarino, une attaquante féroce

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Difficile d’extraire une individualité au-dessus des autres dans cette équipe de France. Mais s’il y en a bien une qui a pour le moment marqué l’Euro de son empreinte, c’est Delphine Cascarino. Omniprésente face aux Anglaises, même sans marquer, double buteuse et passeuse face aux Pays-Bas, l’attaquante des Waves de San Diego réalise un début de compétition canon, et sera attendue face à l’Allemagne ce samedi (21h).

« Je connais Delphine Cascarino depuis longtemps […] et il faut d’abord dire que ce n’est pas qu’une simple joueuse, a détaillé en conférence de presse Maren Meinert, la sélectionneuse adjointe de l’Allemagne. Il ne faut pas laisser une joueuse seule face à elle, si elle est lancée, on va devoir la prendre à deux. »

Une menace pour l’Allemagne

« Dédé » a beaucoup fait parler ses qualités de centre, surtout contre l’Angleterre. Face aux Pays-Bas, elle a tout simplement permis de changer le cours du jeu dans un match mal embarqué (les Bleues étaient menées 2-1 jusqu’à la 61e). Résultat, elle truste la place de meilleure Bleue dans de nombreux domaines statistiques : elle est celle qui frappe le plus au but (3 tirs par match en moyenne, 7e meilleure joueuse de l’Euro), celle qui réalise le plus de passes clés – une passe avant une occasion de but (2,5 par match en moyenne, 9e meilleure joueuse de l’Euro) et qui tente le plus de dribbles (2 par match en moyenne, 10  meilleure joueuse de l’Euro).

« J’ai du rythme dans les jambes, ça se voit »

Ses coéquipières ont conscience d’avoir un poids lourd devant. « Quand je joue avec elle et qu’elle est devant moi, je ne vais pas vous mentir, c’est assez simple. Je récupère la balle, je la lance en profondeur. […] Instinctivement, je sais qu’au moment où elle a le ballon dans les pieds, si elle met la passe, il y a but », confiait à son sujet Elisa De Almeida. « Moi je plains les défenseures qui vont défendre contre elle, en rigolait Maëlle Lakrar mercredi. Quand elle pousse, je pense qu’on ne voit que son dos. »

De son côté, l’attaquante se sent « physiquement très bien » : « C’est aussi parce que c’est comme si j’étais en plein milieu de la saison [aux États-Unis, la saison de NWSL s’étale de mars à novembre, NDLR]. J’ai du rythme dans les jambes, ça se voit. Et le championnat américain est un très bon championnat avec beaucoup d’intensité. […] Physiquement ça m’a fait progresser. »



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