Les Bleues tiennent pour le moment leur sans-faute et ont fait respecter leur statut de vice-championnes olympiques, candidates à la victoire finale devant les 8 860 spectateurs du Stade de la Paix et de l’Amitié évidemment acquis à la cause du pays-hôte.
Salaün sur un nuage
Contrairement à la veille contre la Turquie (victoire 71-69), les Françaises ont en plus retrouvé leur adresse à trois points (12/19) grâce notamment à Migné Touré mais surtout Janelle Salaün (17 pts, 4 rebonds), en pleine réussite et sur sa lancée de la veille où elle avait déjà été décisive.
Devant à la pause à l’issue d’une contre-attaque menée par une excellente Pauline Astier et Leïla Lacan (44-37), les Bleues ont pris l’ascendant dans le troisième quart en infligeant un 13-3 à leur adversaire dans les cinq premières minutes. Les rares réussites des Grecques (10 points dans le troisième quart-temps) apportées par Artemis Spanou et Mariella Fasoula ont toujours été accueillis par de vifs encouragements. Mais les Bleues avaient déjà définitivement pris les devants, avec Janelle Salaün encore écœurante à longue distance pour creuser un écart conséquent (59-43).