La maison achetée 1 euro symbolique est finalement une mauvaise affaire : ils attaquent le vendeur pour vice caché

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Cinq ans après avoir acheté une maison à un euro à Saint-Chamond, dans la Loire, Laurane et Jonathan Raimondo-Kienlen font face à un problème majeur : des infiltrations d’eau menaçant l’intégrité de leur bien. Alors qu’ils espéraient une aide de la municipalité, cette dernière refuse toute indemnisation plongeant le couple dans une impasse financière.

En 2020, Laurane et Jonathan Raimondo-Kienlen, ont sauté sur l’occasion d’acheter une maison pour un euro symbolique à Saint-Chamond, dans la Loire, dans le cadre d’un dispositif municipal encourageant la rénovation de logements anciens. Ils ont investi 75 000 euros pour la rénover conformément au cahier des charges imposé, explique Le Progrès.

Acheter une maison à 1 euro… et découvrir un gouffre financier

Mais depuis trois ans, la maison est rongée par des infiltrations d’eau persistantes, dont l’origine semble être la colline contre laquelle elle est adossée. Une solution a été identifiée : construire un double mur étanche, pour un coût de 25 000 euros. Une somme que le couple ne peut assumer seul.

Un bras de fer avec la mairie

Ne sachant plus vers qui se tourner, le couple a sollicité la mairie. Une médiation a eu lieu en novembre dernier, offrant un temps l’espoir d’une prise en charge des travaux. Pourtant, en janvier la réponse tombe : “La commune ne fera pas droit à votre demande d’indemnisation“. L’acte de vente stipulait “clairement que l’acquéreur prend le bien dans l’état où il se trouve“.

Un argument que le couple conteste : “La nature de la roche était cachée par un mur en briques lorsque nous avons visité le bien. Par ailleurs, comme il n’a jamais été loué par la municipalité, celle-ci n’a jamais pu être informée d’éventuels problèmes d’infiltrations, donc pour nous, on reste dans le domaine du vice caché”. Une injonction de travaux a également été émise par l’agence immobilière en charge du bien, loué à un particulier. Si les réparations ne sont pas effectuées avant le 16 avril, la maison pourrait être déclarée insalubre, contraignant les propriétaires à reloger leur locataire à leur frais.

Une menace d’insalubrité

La ville assure suivre attentivement la situation, et est “ouverte à une résolution amiable dans le respect des droits et obligations de chacune des parties”. Ce qui devait être un projet de vie pour le couple devient une course contre la montre. “Nous n’avons pas les moyens de les financer sans mettre notre famille en difficulté”.



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